Petite réécriture dédiée à ma cousine Julie avec qui nous parlions il y a peu des orthographes possibles d’un même nom avec MAGNY / MASNY / MESNY / MENY et tous les autres…
Lorsque patronyme et matronyme vous posent problème il faut absolument se rappeler que l’orthographe d’un nom de famille n’a pas toujours été fixe… Ainsi Simon COBET sur un acte de naissance, peut « devenir » Simon COBBE sur un acte de mariage, il sera noté Simon COBEZ sur l’acte de décès de son épouse et Simon COBBEY sur son acte de décès… Votre coiffeur va devoir vous racheter des extensions ?
Donc il est possible que DUPONT et DUPOND soient des cousins, et il en sera de même pour les FLORY, FLEURI, FLEURIT FLORI, FLORIT…
Les noms de famille ne sont héréditaires que depuis peu (XIIème siècle si je me rappelle bien mes cours… Je vais vérifier). Sauf qu’à ce moment là le taux d’alphabétisation est faible alors au moment d’épeler un nom ou de relire un acte pour confirmer l’orthographe il est possible que votre A(fois-plein)GP ne savait lire, mais savait signer n’a pas su vérifier l’orthographe. L’agent d’état civil n’ayant pas la science infuse il a noté ce qu’on lui a dit. Ainsi les noms varièrent au cours du temps.

La prononciation n’aidant pas non plus. Imaginez donc un peu, suite à un déménagement on arrive dans une région avec un nouvel accent. Chacun aura à cœur de prononcer le nom comme il l’a entendu puis de le retranscrire… Les premiers livrets de famille ne furent délivrés qu’entre 1875 et 1877. Fixer l’orthographe pris donc du temps… Dans les années 1980 l’informatisation épura en quelque sorte les orthographes d’un nom par la suppression de certains signes dits « diacritiques ».
Signes diacritiques : accents / cédille.
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