Il y a un peu plus d’un an, presque deux en fait, je tournais en rond au boulot (le dites pas à mon patron hein ?). Tâches répétitives, évolution stagnante, irrespect de certains… J’étais lassée, il me fallait changer et quoi de mieux pour changer que de revenir aux sources d’une passion. Mon compagnon me souligna alors que je parlais beaucoup de généalogie, pourquoi ne pas chercher des études dans ce domaine et me lancer ensuite dans cette branche…
Des études de généalogie ? Tiens ça c’est une idée. Je n’y avais jamais songé, pensant à tort que des études du genre n’existaient pas… Une petite recherche sur Internet et je découvris alors plusieurs possibilités en France, bien qu’elles ne soient pas nombreuses j’espère ne pas en oublier (si tel est le cas je m’en excuse, n’hésitez pas à me le signaler pour que je corrige cet oubli, merci) :
- L’université de Nîmes proposa dans un premier temps un DU uniquement en présentiel. Il a présent accessible selon les possibilités de chacun en présentiel ou à distance. Il est a noté que le nombre de place est limité et la sélection se fait sur dossier. Le but peut-être de se lancer professionnellement ou simplement de gagner en efficacité personnellement. En complément, un DU Installation du Généalogiste a vu le jour.
- L’université du Mans propose un DU à distance (je n’ai pas vu s’ils en proposent un en présentiel). L’inscription se fait sur dossier également. En complément, un DU de généalogie successorale va ouvrir en janvier 2018 d’après leur site, mais les détenteurs d’une licence peuvent également se voir proposer 2 masters :
- Master Professionnel de Généalogie (ouverture prévue rentrée 2018)
- Master recherche d’histoire en enseignement à distance.
L’université de Paris XIII a ouvert en janvier 2017 (il est tout frais celui là) un DU Recherches Généalogiques. Comme les précédent, l’inscription se fait sur dossier. Je dois encore vérifier, mais il me semble qu’il n’est disponible qu’en présentiel. (Volume horaire : 168 heures d’enseignement de janvier à juin, les jeudis et vendredis, hors vacances scolaires.)- L’institut Français de Formation à la Généalogie propose depuis 1997 des cours par correspondance sur les métiers de la généalogie regroupés sous le thème « De la généalogie familiale à la généalogie successorale ». Je n’ai que très peu d’information sur ce cursus et ne saurais dire plus que « 100 % à distance ».
Comme je disais un tout petit peu plus haut il est fort possible que j’en oublie, ce n’est pas volontaire alors surtout n’hésitez pas à pointer ces oublis que je les inserts ici.
J’ai eu la chance d’intégrer la promotion à distance 2017-2018 du diplôme de Nîmes…
© Jennialogie - Arènes de Nîmes - 09/2017
25 personnalités, 25 raisons d’être là, 25 manières de travailler, 25 personnes réunies pour un seul sujet : la généalogie. Autant dire qu’à la maison on en parle peu car le sujet n’intéresse personne d’autre ou si peu, alors me retrouver en septembre à une table avec 24 autres passionnés c’était enivrant ! 3 jours ensemble pour découvrir les matières qui allaient nous être enseignées et les professeurs qui dispenseraient les cours, mais ce fut également 3 jours à se découvrir les uns les autres.
Après des heures et des heures en vidéo-conférence de septembre à décembre, des liens se sont créés et lorsque janvier, temps des examens, arriva ce fut dans la joie que le groupe s’est retrouvé. Comme dans tout groupe de ce genre tout n’est pas toujours rose (faut pas se voiler la face), mais la bonne humeur et la bonne entente étaient présentes au delà de tout. La promotion OLAF était prête à en découdre avec les examens.
Le retour à la maison fut synonyme d’heures de travail sur le mémoire à rendre : des heures de recherches, des heures à dépouiller les documents, des heures à extraire les informations et pour terminer des heures de rédaction. Échanges, partages, corrections, critiques… Et finalement une fois le mémoire rendu une question générale : et maintenant ? Le retour à la vie « réelle » fut difficile comme une grande claque. Qu’est-ce que je faisais de mon temps libre avant d’étudier ?
J’ai gardé contact avec bon nombre d’entre eux et j’espère ne pas les perdre dans les années à venir…
Votre commentaire